Les arcades de la longue allée perdaient leurs feuilles, laissant les rayons du pâle soleil pénétrer dans ce sanctuaire silencieux.
Cailine était heureuse, rentrée dans sa ville, elle y avait retrouvé la joie de vivre et d'aimer.
Seule manquait à son bonheur de connaître ce que sa soeur devenait, de connaître si elle avait un neveu ou une nièce. Quelque chose lui disait que l'enfant devait avoir un caractère bien trempé, signe de la famille !
Venant se perdre en ce jardin, elle ferma les yeux, espérant que le Ciel ferait passer Maharet par ici avant que les vents apportent neige et grain.